RETROSPECTIVE MANGAS

On commence cette rétrospective 2023 côté manga. Plutôt « mangas ». Depuis que le mot est entré dans le dictionnaire français, il suit naturellement les variations propres à la langue. Je reconnais néanmoins avoir bien souffert pour le mettre à l’école du « manga pluriel ». Et quelle souffrance ! Un « s » à « manga », pensez-vous. La rébellion fut courte, et je m’acclimate désormais de ce « s » qu’il faut bien mettre. Il y est des révolutions qu’il vaut mieux ne pas tenter. Pour l’instant, les autres termes (anime, drama…) restent dans leur jus originel, puisque non (encore?) intégrés à notre cher dictionnaire français…

Le petit monde de Machida, série finie en 7 tomes, chez Akata

Voilà un manga tranche de vie qui réchauffe le coeur. Le petit monde de Machida est un manga sympathique, positif, bienveillant, drôle, qui fait réfléchir. Machida, un lycéen ordinairement banal, vit très ordinairement. La mangaka, ANDO Yuki arrive à nous attirer avec des histoires du quotidien, mais qui marquent. Alors que tout nous inviterait à manifester une colère, à exploser, presque, Le petit monde de Machida se pose comme une bulle de lumière. Une autre voie est toujours possible. La série est courte, 7 tomes ; le dernier est sorti en France en novembre. Si vous cherchez un manga doux, lumineux, bienveillant et drôle, allez suivre les aventures de Machida.

A sign of affection, série en cours, 7 tomes sortis en France, chez Akata

Attention, propos dithyrambique et sans aucune prise de recul. Série de l’année, de la décennie ou de la galaxie (allons-y!). A sign of affection est absolument magnifique. Fantastiquement génial. Incroyablement beau. Merveilleusement bienveillant. Complètement phénoménal. Remarquablement superbe. Admirablement brillant. Excellemment émouvant.

Le manga raconte la rencontre entre Yuki et Itsuomi. Ils étudient tous les deux dans la même fac. Yuki est sourde depuis sa naissance et va faire découvrir son monde à Itsuomi. Itsu, lui, est un globe-trotteur curieux et passionné de tout. Yuki et lui apprennent à se connaître à mesure que leur relation gagne en profondeur. A sign of affection est une belle histoire de vie : amour, amitié, sentiments partagés ou non… Grandir réserve son lot de petites et grandes peines. MORISHITA suu , le duo d’autrices à l’origine de la série, nous offre un scénario et des dessins splendides. Bouleversants de beauté. Élégants, doux, et raffinés. Vous avez compris. A sign of affection est absolument magnifique. A suivre dans les prochaines chroniques.

Ugly Princess, série finie en 7 tomes, chez Akata

Décidément, Akata a la côte, chez Asa lit des mangas ! Ugly princess est un manga d’AIDA Natsumi (Switch girl, Analog drop). Le manga raconte le quotidien de Mito, qui n’est pas jojo. Mito n’est pas « un canon de beauté ». Et contrairement à ces mangas qui présentent une héroïne prétendue moche, mais super jolie (c’est juste qu’elle porte des lunettes… il faudra m’expliquer le rapport entre lunettes et laideur, mais bon breeef), AIDA Natsumi a vraiment dessiné une héroïne bof. En tout cas, bien moins jolie qu’une héroïne classique de shôjo manga.

Un jour, elle décide de changer et de s’embellir. Marre d’être raillée par les autres. Marre d’être humiliée par un horrible gars, un harceleur, faut le dire, qui lui a fait vivre un cauchemar. Dommage, le déclic de Mito soit déclenché par l’amour. Elle tombe amoureuse d’un gentil camarade de classe et veux « être belle » pour lui. Changer pour soi, c’est bien mieux ! Mais soit. Mito est une ado devant les premiers émois de la jeunesse… Heureusement, le message du manga n’est pas celui de la fille passive amoureuse. Mito avance et ose malgré la peur. Elle est combattive et prend les devants. C’est dans ce manga que figure la célèbre citation de Shinbé : « deux pas en avant, un pas en arrière, c’est toujours avancer ».

Le 19e spécialiste, 38 épisodes, série en cours, sur Piccoma

Le manga de FUJIYA Katsuhito et KAWASHITA, nous plonge dans le quotidien de Takino, interne en chirurgie orthopédique. Takino est volontaire, travailleuse, et se donne à fond pour soigner les malades, et les guérir. Son ambition : être une médecin qui peut soigner toutes les maladies. Elle exerce à l’hôpital, où la rationalité et la recherche d’économies ont entraîné une organisation très cloisonnée. Chaque spécialité à son pôle et il ne semble pas vraiment y avoir de fluidité et d’échanges. Mais tout change avec l’arrivée de Tokushige. Eh oui, c’est lui, le 19e spécialiste. Et, n’en déplaise aux autres, sa spécialité en est bien une : Tokushige est médecin généraliste.

« A quoi sert le généraliste ? » s’interrogeait un ancien collègue. « On a des spécialistes, oui, ça suffit. On peut soigner nous-mêmes petites maladies. Le généraliste ne sert à rien. Mieux vaut voir les spécialistes pour les vraies pathologies.». Terrible conclusion sur fond de grave méconnaissance du métier, qu’on entend hélas encore aujourd’hui. La médecine générale est une spécialité. Indispensable, le médecin généraliste qui connaît le patient dans son entièreté. Car le patient n’est pas un estomac qui fait mal, un genou douloureux ou un œil irrité. Le patient est une personne. C’est ce que Takino apprendra au côté du 19e spécialiste. A suivre dans les prochaines chroniques.

Deep 3, 6 tomes, séries en cours chez Mangetsu

La rétrospective 2023 se termine côté sport avec Deep 3. Le manga de MIZUNO Mitsushiro et TOBIMATSU Ryôsuke nous parle de basket et de luttes : contre le racisme, les préjugés, les discriminations, les injustices. Dommage qu’il n’y ait pas assez de personnages féminins intéressants ! Les rares héroïnes sont réduites à des rôles un peu clichés… Affaire à suivre ? Les dessins dynamiques font sentir tantôt la pression de ces jeunes qui veulent devenir les prochaines étoiles du basket américain, tantôt la tension extrême sur le parquet, pendant le jeu.

Le manga nous réserve aussi des instants plus calmes, des scènes entre amis qui apprennent à le devenir. Tout n’est pas magnifique lorsque Damian, le héros, arrive avec ses rêves dans le monde du basket. Il découvre que la compétition fait rage jusque dans les moments d’entraînement. Mais Damian a un atout : sa persévérance et son optimiste. Oui, avec des efforts, avec de la persévérance, on peut renverser les montagnes. Et si l’on n’y arrive pas seul, on peut toujours compter sur ses camarades pour pousser avec nous. La suite dans les prochaines chroniques.

Autres mangas fort sympathiques : Slam Dunk, la référence du manga de basket, Hikaru no Go, Chihayafuru, Josée, le Tigre et les poissons, ou encore Entre les lignes.

RETROSPECTIVE ANIME

Il faut bien rentabiliser les abonnements Netflix et Chrunchyroll ! Petit tour des anime vus cette année… Côté DVD, j’attends la sortie du très joli film de ITAZU Yoshimi, Le Grand Magasin. Le film est sorti le 6 décembre, j’ai encore le temps… (on en reparle très très bientôt!)

Hajime no Ippo, saison 1 : The Fighting, ADN, Netflix, Prime

Le manga-fleuve de MORIKAWA George, renommé « IPPO, la rage de vaincre » en France raconte le destin fulgurant de Ippo, l’adolescent aux poings incandescents ! Harcelé par ses camarades de lycée (qui n’ont rien de « camarades », donc!), Ippo reçoit l’aide de Takamura, boxeur professionnel. C’est le déclic : le jeune héros refuse de laisser ses harceleurs lui gâcher la vie. Il se met à la boxe pour gagner en confiance et en force.

La première saison de l’adaptation, anime, Hajime no Ippo The Fighting, compte 76 épisodes. Ippo est un bon fils, bon garçon, bon élève, sympathique, volontaire. Il aide sa mère à gérer l’entreprise familiale. Heureusement qu’elle est là pour relever le niveau des personnages féminins. On oscille avec la vision de la lycéenne forcément douce, un peu effacée et celle de l’adulte aux allusions qui peuvent prêter à confusion… Carton rouge aussi concernant le harcèlement subi par Ippo. A tout prendre à la rigolade, on fait souffrir les autres. Hormis ces bémols (et d’autres, dont on reparlera), Hajime no Ippo est une bonne série sportive. La suite donc, dans une prochaine chronique.

Trigun et Trigun Stempede, ADN, Netflix, Chrunchyroll

Autre anime, autre ambiance, place au western spaghetti ! Adaptation du manga éponyme de NIGHTOW Yasuhiro, Trigun (Madhouse, 26 épisodes, série finie, disponible sur ADN et Netflix) raconte l’histoire de Vash The Stempede, surnommé le Typhon humanoïde… Un destin tragique, un univers décalé, où l’on alterne entre humour loufoque, second degré assumé, phases d’action et moments plus contemplatifs. Vash, empathique, doux, sensible et drôle, est aux antipodes du héros classique… En 2023 sort Trigun Stempede (12 épisodes pour la saison 1, disponible sur Chrunchyroll), nouvelle version de Trigun réalisée par le studio Orange… Exit l’humour western spaghetti. Place au déferlement d’hémoglobine, coupé par des phases de mélancolie. Vash, rajeuni, a des airs de chanteur de pop music. A suivre dans une prochaine chronique.

Blue Period, 12 épisodes, Netflix

Pour finir, un anime qui m’a donné envie de reprendre le crayon, et le papier ! Blue Period, adaptation du manga de YAMAGUCHI Tsubasa, raconte l’histoire de Yatora, lycéen ordinaire, qui se demande quoi faire de sa vie. Une passion, une rencontre, une envie, tout bascule lorsqu’il rencontre vraiment le crayon, le papier, la couleur, la peinture, l’art. L’anime est réalisé par le studio SEVEN ARCS et il est dispo sur Netflix. C’est beau, vraiment. Les personnages sont touchants, à commencer par le héros.

Dommage, dommage ! On se coltine encore une fois une mère en tablier coincée derrière les fourneaux et un père amoureux de son journal. On se rattrape en esquissant quelques instants de complicité entre la mère et l’enfant… D’autres familles, hélas, cultivent la crise et la crise, l’incompréhension et la colère, les tourments et la solitude. Comment se faire comprendre des autres ? Qu’est-ce qu’il y a à comprendre, au juste ? Peut-on vivre de sa passion ? Est-il égoïste de vouloir vivre de sa passion ? Peut-on gagner sa vie en dessinant ? Blue Period nous parle aussi de ça. Du monde et des mondes, de la place de chacun, du rêve, de la liberté, des cases desquelles il faut se libérer.

Dramanganimeseries côté sous-titres

Le débat de la rétro ! Hélas, le métier de sous-titreur n’est pas assez valorisé. Ça se sent sur les fiches de paie, et parfois, la qualité des sous-titres. On pourrait croire que les mastodontes de la VOD rémunèrent plus que correctement leurs sous-titreurs. C’est tout le contraire. Toujours plus vite, de moins en moins de temps, pour des salaires moindres, avec la menace d’une nouvelle concurrente, l’intelligence artificielle (IA)… Le métier de sous-titreur est essentiel. Il s’agit d’un exigent travail de traduction et d’adaptation pour que le texte soit compréhensible dans la langue sélectionnée par la personne, sans envahir l’écran pour garantir une lecture fluide. On n’oublie pas bien sûr les animateurs et tous les acteurs intervenant dans la production d’un anime.

Retour sur la grève des scénaristes et des acteurs, aux États-Unis

En mai, les négociations échouent entre le grand syndicat des scénaristes Writers Guild of America (WGA), et l’Alliance of Motion Picture Television Producers (AMPTP). En juillet, SAG-Afra, le plus grand syndicat de comédiens au monde, se met lui aussi en grève. Scénaristes et acteurs pointent les mêmes problèmes : le manque de transparence des plateformes de streaming nuit à leur activité. Les comédiens, par exemple, sont censés percevoir des revenus en fonction du nombre de visionnages sur telle et telle plateforme de streaming. Encore faut-il connaître le nombre de visionnages pour calculer les revenus résiduels… un nombre bien sûr connu des plateformes de streaming, mais pas des comédiens.

Revendications

De leur côté, les scénaristes doivent aussi composer avec l’influence grandissante de l’intelligence artificielle. Ils sont également concernés par les revenus résiduels. Ils sont en effet censé en toucher à chaque rediffusion TV d’un film, d’une série… bref, d’un projet sur lequel ils ont travaillé. Mais là encore, les plateformes de streaming ont brouillé les pistes, en ne donnant plus qu’une rémunération unique… Des règles floues ou détournées, l’avantage est bien entendu du côté des studios. Acteurs et scénaristes demandent une hausse de leur rémunération. Ils se mettent justement en grève, faute d’avoir obtenu gain de cause. Une grève historique, qui met une nouvelle fois en lumière les conditions de travail difficile des artistes de l’ombre. Les scénaristes arrêtent leur mouvement le 27 septembre, les acteurs, le 8 novembre. Ont-ils obtenu gain de cause ?

Résultats

Plutôt, oui. Côté scénaristes, la Writers Guild of America a obtenu une hausse de 76 % de leurs revenus résiduels à l’international, et une prime « bonus » selon le nombre de vue (la popularité) d’un film ou d’une série. Les plateformes de streaming s’engagent à être plus transparentes sur leur nombre de vues. L’IA sera désormais davantage encadrée. Elle ne pourra plus, par exemple, « se nourrir » des écrits des scénaristes inscrits à la WGA pour fabriquer ses écrits. Les acteurs ont aussi obtenu un accord de principe. Le salaire minimum devrait augmenter de 8 %; un lot de consolation, car les ils demandaient plus. Comme pour les scénaristes, l’IA sera mieux encadrée, et les acteurs toucheront des primes lorsqu’ils jouent dans les séries et films à succès diffusés en streaming. Mais la vigilance reste de mise.

Ce sont autant de modèles économiques et de façons de concevoir et de consommer/d’apprécier l’art qu’il faut repenser. La course au profit à tout prix n’a pas de sens. Le tout « intelligence artificielle » non plus. On en vient à se demander à quoi sert l’IA ? Qu’est-ce qu’on veut lui faire faire ? Quels sont les modèles économiques des studios, chaînes de télé, plateformes de VOD, maisons d’édition, plateformes de lecture en ligne… ? Quelle rémunération pour les autrices et auteurs ? pour les autres corps de métier de ces industries ?

Tokyo Revengers, Crunchyroll, Disney+

Adapté du manga de WAKUI Ken publié chez Glénat (terminé en 31 tomes), l’anime Tokyo Revengers (studio Liden Films) compte 3 saisons (24 épisodes pour la saison 1, 13 pour la saison 2, la saison 3 est en cours au Japon). La saison 1 est disponible sur Crunchyroll. La saison 2 est sur Disney+ !! Non, mais dis donc !! Me voilà donc dans l’ignorance, en attendant un éventuel rachat des droits par Crunchyroll. Patientons !

Pour créer son manga, l’auteur de Tokyo Revengers WAKUI Ken s’est inspiré de sa propre histoire. En effet, plus jeune, il a lui-même été un furyô, (voyou). Il se raconte (notamment) dans l’interview accordée au magazine ATOM n°10.

Alors que Takamichi, le héros, zone dans sa vie de vingtenaire, un fait divers lui glace le sang. Une jeune femme est retrouvée morte. C’est Hina, sa copine de lycée. Il veut la sauver. Mais comment remonter le temps ? Le mystère et le fantastique surgissent dans l’histoire ; voici Takamichi revenu dans ses années lycée, ses années furyô, dans le gang Tôman… responsable de la mort de Hina. Ne lui reste qu’à faire l’impossible pour que Hina reste en vie dans le présent aussi…

Dommage ! Il ne faut pas demander grand-chose à Hina, tenue bien à l’écart du monde de Takamichi. C’est même son petit frère qui jouera le rôle de « protecteur ». Hormis ce point négatif, la série est sympa à suivre, avec des héros attachants. Avec leur gang Tôman, les leaders Micky et Doraken ont recréé une famille. Paradoxalement, on comprend encore moins leurs revendications. Jusqu’où peut mener la soif de liberté ? Pour en savoir plus sur l’univers des furyô, je vous recommande chaudement le magazine TEMPURA n°10.

PLUTO, Netflix

Réalisé par le studio M2, l’anime (8 longs épisodes) reprend fidèlement le manga de URASAWA Naoki. Comme j’ai dit plus haut, c’est bien aussi. L’adaptation est une grande réussite. Pluto nous nous met en face de nos contradictions. A suivre dans une prochaine chronique.

Mon histoire d’amour avec Yamada a lv999, Chrunchyroll

Fin de l’anime rétrospective 2023 avec YAMADA Akito et KINOSHITA Akane ! Réalisée par le studio Madhouse, l’adaptation du manga éponyme de MASHIRO est un très chouette anime ! Beaucoup de second degré, de rires, avec quelques instants plus touchants pour les épices (pas trop non plus, on est là pour la déconnade).

RETROSPECTIVE DRAMAS

Drama en vue pour terminer en beauté cette rétrospective 2023 !

Navillera, Kdrama, Netflix

Navillera (12 épisodes) est l’adaptation du webtoon à succès disponible sur Verytoon et aux éditions KBOOKS (sous le titre Navillera) et sur Piccoma (sous le titre Navillera – like a butterfly). Hun signe le scénario. Kim Ji Min réalise les dessins. Le drama est scénarisé par Lee Eun Mi et réalisé par Han Dong Hwa.

Navillera raconte l’histoire touchante d’un homme voulant réaliser un rêve de jeunesse : faire du ballet. Mais voilà, l’homme à 70 ans et la danse de ballet demandent au corps des efforts surhumains. Pour réaliser son rêve, le grand-père devra braver les ont dit et les moqueries, à commencer par les railleries de sa propre famille… Il pourra compter sur la compagnie de ballet qu’il a trouvée, et surtout sur l’un de ses membres, promu à un bel avenir… A suivre dans une prochaine chronique.

MIU 404, Jdrama, Netflix

MIU 404 (11 épisodes) raconte les aventures de deux flics au caractère bien affirmé. Ça manque de policières par contre !! NOGI Akiko signe le scénario. TSUKAHARA Ayuko, TAKEMURA Kentaro et KATO Naoki sont à la réalisation.

INFORMA, Jdrama, Netflix

Adapté du roman de OKITA Garyo, Informa (10 épisodes) nous plonge dans les tourments d’un journaliste qui se retrouve mêler à des affaires de gangs… il se retrouve malgré lui à être le chauffeur et l’assistant d’Informa. Comme son nom l’indique, Informa est de tous les scoops, de toutes les infos sensibles… Ses contacts remontent jusqu’aux organisations mafieuses, et le héros journaliste devra rester en alerte permanente s’il ne veut pas tremper dans les affaires louches, et s’il veut conserver la vie… Très vite, on est pris dans les règlements de comptes entre organisations mafieuses… FUJII Michihito, HAYASHIDA Hirokawa, OSAKA Gen, et SONE Hayato ont réalisé ce drama. Côté scénario, on retrouve le quatuor de réalisateur, avec également SAKAI Masaaki et SAWAGUCHI Akihiro.

Scams, Jdrama, Netflix

Organisations mafieuses toujours dans Scams (9 épisodes), adaptation du livre coup de poing traduit en anglais « Preying on the eldery, the art of scamming » du journaliste SUZUKI Daisuke. Le drama réalisé par KOBAYASHI Yuki et scénarisé par TSUGITA Jun est dispo sur Netflix. Il faut y regarder à deux fois avant de suivre aveuglément les conseils d’un prétendu ami.

Quand Makoto entre dans une boite d’usuriers pour gagner plus de sous, c’est l’engrenage. Violence à tous les niveaux, dégringolade du héros. Fasciné par l’argent facile, il devient escroc. Le drama fait écho à un fléau au Japon : « le ore ore sagi », l’escroquerie du « c’est moi, c’est moi ». Des hommes (« ore » est le « je » masculin) appellent des personnes âgées en se faisant passer pour un membre de la famille. Ils prétendent avoir des difficultés pour soutirer de l’argent. Les autorités japonaises luttent contre ce fléau depuis des années, et sensibilisent la population.

One Piece, drama US, Netflix

J’avais dit que je reparlerai de One Piece (8 épisodes, saison 2 à venir) ! Steven MAEDA a écrit le scénario ; Marc JOBST a réalisé la série. Bilan de la saison 1 : c’était sympa ! Mention spéciale aux acteurs et actrices !! On a bien conservé l’esprit du manga tout en évitant les choses très discutables. La série se regarde que l’on connaisse ou non le manga. Concernant le manga, reste sur mon avis. La représentation des personnages féminins me fend le coeur (carrément). Pourtant, la série ne commençait pas sur de tels travers. Mais avec le temps, les tissus sont devenus plus courts, jusqu’à devenir inexistants. Les développements mammaires sont sidérants. Les postures, attitudes… C’est catastrophique. Le fait que la série soit un succès mondial offre aussi une tribune mondiale pour cette représentation. Quel dommage !

Story of my family!!!, Jdrama, Netflix

Fin de cette rétrospective 2023 avec un super Jdrama : Story of my family!!!, Ore no ie no hanashi (10 épisodes) ! Story of my family!!!, c’est l’histoire de Juichi, fils aîné de la famille, qui se lance dans le catch au lieu de reprendre l’héritage paternel en devenant acteur de Nô ! Mais il revient au bercail lorsqu’il apprend que son père, trésor national vivant, se meurt… C’est l’occasion d’une grande réunion de famille, et de grand déballage ! La sœur, les frères, les petits enfants, le père, tout le monde tremper dans la tambouille familiale. Et on respire, on se marre, on se fend la poirinette et on réfléchit aussi, beaucoup. Le drama est réalisé par ISOYAMA Aki, KATSUNO Itsumi et SATO Atsushi. KUDO Kankuro signe le scénario. Story of my family estune belle histoire, qui sait nous émouvoir avec des scènes du quotidien. On sent l’amour entre les membres de la famille à travers ces scènes du quotidien. De beaux instants de partage et d’affection, qui réchauffent le coeur.

Les infos en plus

Générique du podcast : Hands of the wind, de Manuel Delsol 🙂

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